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Laïcité Acquis Sociaux Syndicats Jaunes 1848
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Citations – C’est eux qui le disent !

De la Pacification de la Classe Dangereuse
GRÂCE au “Syndicat” !

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• Joseph Chamberlain (1836-1914, Maire de Gauche de Birmingham), 1885 :

La “Théorie de la Rançon” :

“Si vous voulez avoir un SALARIAT DOCILE,
subventionner une Bureaucratie Syndicale
est la RANÇON à accepter”.

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• J. Ferry (Chambre des députés, 1884) :

Réprimer aveuglément les coalitions favorisait la prolifération des sectes socialistes. En autorisant les syndicats professionnels, ce gouvernement à mis en place une administration composée de l’élite des ouvriers prompte à l’arbitrage de la préfecture et capable d’isoler les agitateurs professionnels !”

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• Émile Durkheim (Comtiste) – 1897 :

“Une nation ne peut se maintenir que si, entre l’état et les particuliers, s’intercale toute une série de groupes secondaires qui soient assez proches des individus pour les attirer fortement dans leur sphère d’action et les entraîner ainsi dans le torrent général de la vie sociale. Les groupes professionnels sont aptes à remplir ce rôle.

Pour qu’une morale et un droit professionnels puissent s’établir dans les différentes professions économiques, il faut donc que la corporation devienne une institution publique. Elle devrait être l’élément essentiel de notre structure sociale.

Même il y a lieu de supposer que la corporation est appelée à devenir la base ou une des bases essentielles de notre organisation politique.

Si donc le problème de la corporation n’est pas le seul qui s’impose à l’attention publique, il n’en est certainement pas qui soit plus urgent : C’est la santé générale du corps social qui y est intéressée.”

De la division du travail social
 (préface de la seconde édition)

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• Paul Boncour (Blumiste) – 1933 :

“Il appartient de franchir une nouvelle étape, de faire ce qu’a réussi pendant des siècles la monarchie, de s’incorporer ces forces neuves, de délimiter leur domaine et celui de l’État, de telle sorte que l’État, d’ailleurs fortifié par elles, reste seul maître dans les tâches essentielles qui lui incombent, capable alors de briser toutes les résistances qui depuis trop longtemps lui font échec.

Il faut intégrer le Syndicalisme à l’État ; non pas pour dissoudre l’État, mais pour le fortifier par la Profession Organisée”.

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• G. Lefranc (CGTiste) – 1967 :

“Il faut un Syndicalisme de Pacification Sociale”.

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Vous trouvez peut-être que tout cela date un peu ?

Nous vous en donnons une version actualisée :

• François Chérèque (CFDT) – 2002 :

“Les sociétés civiles qui ne sont pas solidement nourries par des corps intermédiaires, c’est-à-dire par des formes d’organisation autonomes qui s’intercalent entre les individus et l’État, sont des sociétés déséquilibrées (…). Dans un tel contexte, il n’est guère étonnant de voir fleurir des formes de conflits sociaux où la violence nourrit une logique du “tout ou rien”. Ces mouvements de pure contestation ou de révolte se tournent en dernier ressort contre l’État qui catalyse toutes les tensions (…). Le syndicalisme confédéré de la CFDT a l’ambition de capter la conflictualité sociale et permettre son expression organisée, en vue d’en négocier les réponses avec les employeurs.”

François Chérèque (CFDT), 2002.

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• DSK – 2002 :

Le syndicalisme français est un syndicalisme faible, éclaté, peu disposé à sortir de sa fonction de revendication. (…) Cette situation nest pas satisfaisante. (…) La présence de forces syndicales puissantes, organisées, si possible rassemblées, est une condition nécessaire de la négociation. Vouloir mettre en œuvre des réformes importantes dans le domaine social, et notamment dans les entreprises, sans en avoir préalablement discuté avec le monde syndical, c’est augmenter considérablement les risques d’échec – surtout pour un gouvernement de gauche. (…)

Nous avons besoin d’une démocratie vivante, c’est-à-dire une démocratie qui ne se réduise pas à l’exercice périodique du droit de vote ou aux joutes politiques chères aux chroniqueurs parlementaires. Nous avons besoin d’une démocratie qui sache s’enrichir des propositions et des innovations émanant de contre-pouvoirs sociaux forts et légitimes. Or rien ne peut remplacer dans ce rôle des corps intermédiaires crédibles, représentatifs et démocratiques. Nous ne pouvons nous résigner à une situation où les syndicats seraient faibles et essentiellement contestataires. D’où l’urgence de mettre en place des mécanismes propres au renforcement de leur représentativité. Les moyens sont connus : tant la CGT que la CFDT les ont proposés. (…)

Ainsi renforcés et responsabilisés, les syndicats deviendraient ces corps intermédiaires crédibles, légitimes et démocratiques dont nous avons besoin, et pourraient enfin jouer leur rôle dans la négociation sociale.

Dominique Stauss-Kahn, La flamme et la cendre, 2002

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• F. Fillon (Ministre UMP des Affaires Sociales) – 2003 :

“Il faut renforcer le rôle des Syndicats”.

Figaro Magazine, 31 octobre 2003

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• Un “éminent président de Région, proche de l’Élysée” – 2003 :

“Si l’on ne tenait pas la tête des syndicats hors de l’eau, ils couleraient. Mieux vaut des interlocuteurs que rien du tout”.

Figaro Magazine, 31 octobre 2003

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• Henry Weber (Sénateur, membre du bureau national du PS) – 2003 :

“On connaît la boutade du président Roosevelt : “Vous trouvez que l’éducation du peuple coûte cher ? Essayez donc l’ignorance !”

En paraphrasant cette formule forte, on pourrait dire à Bernard Zimmern [auteur du livre : “La Dictature des Syndicats”] :

Vous trouvez que les syndicats ont trop de pouvoir en dépit de leurs maigres effectifs ? Essayez donc les coordinations, les grèves sauvages et les jacqueries ouvrières !”

Figaro Magazine, 31 octobre 2003

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Une petite dernière pour la route !…

• Extrait de l’article intitulé “Le temps des copines” :

“(…) La France ne doit pas regretter les quelque 2,8 millions d’euros [dont 500 000 euros de Matignon !] qu’elle a octroyés à l’altermondialisme [à l’occasion du Forum social de Saint-Denis]. Même si cela situe le coût de l’alter à environ 56 euros, voilà de la dépense publique utile.

La paix civile n’a pas de prix (…).”

Le Figaro, 20 novembre 2003

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Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".