Il a surpris tout le monde en déclarant récemment, en réponse à l’offensive des députés libéraux sur les 35 heures, que cette réforme était “un acquis social”. Jean-Louis Debré, qui est toujours en liaison directe avec le président de la République, qu’il rencontre en tête à tête le dimanche à l’Élysée, a, du haut de son perchoir de l’Assemblée, un rôle important de “facilitateur” des débats. L’ancien ministre de l’Intérieur s’efforce de relayer les desiderata élyséens, notamment sur le terrain social. Il a ainsi largement contribué à déminer le terrain avant l’ouverture du débat sur la réforme des retraites. Il se défend d’avoir d’autre ambition que celle de préserver les droits du Parlement, mais certains imaginent qu’il se verrait bien, lui aussi, à Matignon. Il est vrai qu’il est difficile de trouver plus chiraco-compatible que lui.
Le Figaro, 21 octobre 2003
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Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :
"Les murs ont des oreilles...".