Le président de l’Urssaf comparaîtra devant la justice pour travail au noir
Le président de l’Urssaf de Paris est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel pour “recours à travail dissimulé” sur un chantier immobilier qu’il avait commandé, a confirmé jeudi le parquet de Paris suite à des révélations du Canard enchaîné. Le parquet de Paris a renvoyé Henri de Linclays devant la justice après une enquête préliminaire montrant qu’il n’a pas “su vérifier la régularité de l’activité de l’entreprise à laquelle il avait confié des travaux”, rue Boursault à Paris (17ème), et qui embauchait des travailleurs clandestins. Lors d’un contrôle à cette adresse, en mars, l’inspection du travail avait constaté que quatre Pakistanais assuraient la démolition d’appartements sans autorisation de travail. Ces ouvriers travaillaient pour le compte de la société SSDK, entreprise sous-traitante de la société CA et B, à des “prix extrêmement bas [qui] impliquaient l’emploi de personnes non déclarées”, selon l’inspection du travail.
21 janvier 2000
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Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :
"Les murs ont des oreilles...".