Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur le groupe CRI a été transmis au parquet de Nanterre. Cet organisme de retraite complémentaire, mis en cause pour sa gestion opaque, est soupçonné d’assurer la rémunération occulte de syndicalistes.
Un rapport confidentiel de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), dont Le Monde publie les principaux extraits, met gravement en cause le groupe CRI, un des organismes qui gèrent les retraites complémentaires.
Le parquet de Nanterre a été saisi du dossier en novembre 1999. Les faits évoqués par l’inspection portent sur la gestion des dirigeants patronaux de la caisse (rémunérations élevées, notes de frais, achat de chevaux de course…).
Les confédérations syndicales sont également mises en cause par le rapport. Elles auraient négocié “en secret” avec ce groupe la rémunération, pendant plusieurs années, de plusieurs permanents.
L’empire financier géré par les organismes de retraite complémentaire dépasse 200 milliards de francs. Il est géré de manière opaque et sans véritable contrôle.
Le Monde, 8 janvier 2000
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Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :
"Les murs ont des oreilles...".