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Pour en finir avec José Bové !

“L’Ami du Peuple”, n°8 – mai 2001

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Sommaire :

• Bové et la “manipulation mentale”.

• Populisme pluriel !… petit tour dans les méandres nauséabonds du populisme, phénomène d’avant-guerre…

• Bové et la Confédération paysanne : extraits choisis de ce monument du populisme anti-mondialiste, Le monde n’est pas une marchandise.

• Racisme pluriel : citations…

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Bové et la
“Manipulation Mentale”

Bové revendique l’inspiration de SOREL, le maître à penser de … Mussolini.

Mais il ne dit pas tout !

Le “nègre” qui a torché son livre est allé chercher ce que le journal “l’Humanité” appelle son “formidable slogan”…

• … Dans les poubelles de Washington, conservées depuis 1934 !

• Très précisément : les poubelles de la Maison Blanche, occupée alors par Roosevelt, l’homme de la “Bombe” d’Hiroshima !

• Il s’agit des paperasses même du Ministre du Travail Démocrate-Sanglant (F. Perkins) !

 

“L’Humanité” – 29.06.00

À Seattle, où José Bové était côte à côte
avec le puissant mouvement protestataire américain,
est apparu au grand jour ce formidable slogan :

“Le monde n’est pas une marchandise”.

 

“Le travail de l’être humain n’est pas un article de commerce.” (F. Perkins – 1934)

Église Réaliste, 2001

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Populisme Pluriel !

José Bové, “un Libertaire qui dérange…”

(l’Humanité)

“Le travail ne doit pas être une marchandise.”

(Traité de Versailles, 1919)

José, fils d’un couple d’ingénieurs de l’INRA, a passé son enfance en Californie et son adolescence dans une école bilingue proche de Versailles, avant de se lancer dans l’élevage de brebis dans le Larzac !

Il est aujourd’hui le Héros du “mouvement” Ultra populiste et chauvin à l’extrême des “antimondialistes” de “gauche” qui rassemble des fleurons de la presse anti-yankee tels que Politis ou le Monde Diplomatique, ainsi que toute la clique des orgas, assos et “syndicats” subventionnés tels que : AC !, Agir ici, MRAP, Dal, ATTAC, Unef-ID, CGT, Droits devant, Confédération Paysanne, PC, PS…

On se l’arrache ! Chirac le salue et dédicace son livre au salon de l’agriculture, Jospin l’invite à dîner en tête à tête, Cohn-Bendit lui suggère de se présenter aux présidentielles !

Mais alors, il dérange qui, ce “libertaire” ?!

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Ses références ? Le syndicalisme révolutionnaire ou libertaire dont Georges Sorel fut l’un des principaux théoriciens. Il revendique l’influence des Bakounine, Pelloutier, Briand, Kropotkine, ces fondateurs des Bourses du Travail et de la C.G.T., missionnés par le ministère de l’intérieur pour “déborder par la gauche” et éliminer les syndicats “collectivistes” des amis de Jules Guesde (fondateur du P.O.F., premier parti “marxiste” de France) ! Ces Pères du Syndicat Jaune s’illustrèrent en 1914 notamment, dans le “ralliement à la Nation”, l’“Union Sacrée” dans laquelle ils se vautrèrent tous plus ou moins ouvertement : ils montrèrent ainsi leur vrai visage de plus grands ennemis du peuple en envoyant, sans état d’âme, 10 millions d’hommes à la Boucherie !

Mais qui est donc ce Sorel dont Bové se revendique l’héritier ? L’Encyclopædia Universalis l’aime beaucoup – “un homme libre et méconnu”– et nous dit qu’“il a le mérite de n’appartenir à personne”, ce qui signifie en fait qu’il est récupéré par tout le monde, ce que l’on peut vérifier sur le tract de Jeune Nation ci-dessous !

Georges Sorel, 1847-1922 :

Ami de Pelloutier, d’abord proche du socialisme à la Jaurès (“réformisme”), il s’en écarte après l’affaire Dreyfus. En 1908 (avant-guerre !), il publie ses “Réflexions sur la violence”, où il expose sa conception de la Grève Générale, cette merveilleuse panacée de l’anarcho-syndicalisme qui a si bien montré ses fruits en août 1914 ! Henri Dubief commente sa doctrine dans son livre “le syndicalisme révolutionnaire” :

“Dans les “Réflexions sur la violence”, la grève est la catastrophe qui permet le passage au socialisme et le mythe qui donne aux masses la foi nécessaire pour faire la révolution. Sorel s’oppose aux optimistes [comme Jaurès !] qui voient dans le socialisme l’aboutissement naturel et nécessaire des progrès de l’économie associés aux progrès de l’esprit humain. C’est par la violence entretenue par un esprit intransigeant que les nouveaux barbares vont régénérer la société.”

Après la crise de la C.G.T (répression sanglante de grèves par Clemenceau, le radical !, et Briand, l’anarchiste !, suivie de l’arrestation des dirigeants de la C.G.T.), Sorel se détourne du syndicalisme. Dubief poursuit : “l’attirance de l’Action française [de Maurras] – il lui donna un seul article – n’est qu’un bref épisode ; celle de l’antisémitisme fut plus durable ; mais la guerre ramena Sorel dans le camp révolutionnaire et son dernier écrit fut une apologie de Lénine (…). Néanmoins, par suite de l’énorme influence de Sorel dans le socialisme et le syndicalisme italien, ce fut paradoxalement Mussolini qui se réclama de lui.”

Qu’y a-t-il là de paradoxal ?! Mussolini était cadre du parti socialiste italien, avant de devenir le Duce ! Cela vous étonne ? C’est que nous avons la mémoire courte !

Il est vrai que les “politiques”, l’école et les médias font tout pour cela ! Nous avons “oublié”, par exemple, que les principaux acteurs du “collaborationnisme” de la zone occupée étaient Déat et Doriot, deux anciens des Partis Socialiste (S.F.I.O.) et Communiste, et qu’ils fondèrent ensemble les L.V.F. (Légions des Volontaires Français contre le Bolchévisme) !

1944, propagande du R.N.P., parti de Marcel Déat,
ancien de la S.F.I.O. !

Le Populisme, Démagogie d’Avant-Guerre :

Durant ces périodes de crise que sont les avant-guerre, le ronron droite/gauche cède la place aux empoignades des populistes des deux tendances, démocrate et fasciste ! Et tous les partis explosent pour se recomposer sous ces deux bannières du militarisme chauvin ! Quel est l’enjeu de ces décomposition/recomposition politiques et syndicales ? Déterminer la couleur du drapeau adopté par chacun des deux Blocs en présence ! Une fois bien compris que, chacun à leur manière – au nom du DROIT pour les démocrates ou au nom de la FORCE pour les fascistes –, ces deux militarismes communient dans la même haine du Peuple mondial, tous les rebondissements et retournements de situation des individus aussi bien que des pays dans leur choix ne doivent plus nous étonner ! Voyez par exemple l’itinéraire de G. Valois !

“Proche de l’Action française [monarchiste !] et partisan de l’anarcho-syndicalisme [!], Georges Valois fonda le 11 novembre 1925 le Faisceau, premier mouvement français à se déclarer fasciste. Il se voulait le point de ralliement des mécontents de droite et de gauche, attirant des membres des ligues de droite, mais aussi des syndicalistes. Le jeune Hubert Beuve-Méry fut tenté d’y adhérer et quelques années plus tard, le jeune Pierre Mendès France se déclarait en accord avec les conceptions planistes de Valois. L’expérience cessa en 1928 et les dirigeants du Faisceau se dispersèrent. Valois s’engagea activement dans la Résistance après 1940. Déporté à Bergen-Belsen, il y mourut en 1944.”

(“L’Histoire de la Collaboration”, de D. Venner)

Impressionnant, non ?! Et les Maîtres à penser de Valois sont Maurras et… Sorel ! Citation de G. Valois :

“Le fait que les socialistes du Parlement paraissent appuyer parfois certaines revendications du prolétariat et soutiennent la cause syndicaliste signifie simplement qu’ils veulent faire croire à la bourgeoisie, qui ne connaît guère le mouvement prolétarien que par les débats parlementaires, que le parti socialiste dirige le mouvement économique des syndiqués ; ainsi les socialistes peuvent terrifier leurs adversaires Politiques et la bourgeoisie tout entière et leur arracher des avantages personnels. M. Georges Sorel, qui est l’écrivain socialiste à qui il faut toujours revenir quand il s’agit de critiquer la démocratie et de montrer sous son véritable aspect l’action du socialisme parlementaire, a découvert ainsi les ressorts et les buts de cette action : “Une agitation, savamment canalisée, est extrêmement utile aux socialistes parlementaires, qui se vantent, auprès du gouvernement et de la riche bourgeoisie, de savoir modérer la révolution : ils peuvent ainsi faire réussir les affaires financières auxquelles ils s’intéressent, faire obtenir de menues faveurs à beaucoup d’électeurs influents, et faire voter des lois sociales pour se donner de l’importance dans l’opinion des nigauds qui s’imaginent que ces socialistes sont de grands réformateurs du droit. Il faut, pour que cela réussisse, qu’il y ait toujours un peu de mouvement et qu’on puisse faire peur aux bourgeois”. “Jaurès, dit brutalement et justement M. Georges Sorel, Jaurès est persuadé que la France serait parfaitement heureuse le jour où les rédacteurs de son journal et ses commanditaires pourraient puiser librement dans la caisse du trésor public… Un tel gouvernement socialiste ruinerait (…) le pays qui serait administré avec le même souci de l’ordre financier qu’a été administrée l’Humanité (…). Pour que la classe ouvrière puisse accepter cette dictature de l’incapacité, il faudrait qu’elle fût aussi bête que la bourgeoisie (…) (“Réflexions sur la violence”).”

M. Georges Sorel parle ici de la bourgeoisie qui a perdu son énergie capitaliste, Bourgeoisie républicaine qui pille au lieu de travailler et bêle sur la place publique les chansons de la solidarité.”

(“La Monarchie et la Classe ouvrière”,
de G. Valois, publié en 1907)

De même Maurras, fondateur de l’Action française écrit dans “Mes idées politiques” :

“Ce régime-ci, c’est la prime aux agitateurs. Il organise, il règle très exactement leur carrière. Quiconque prêcha la grève et la désertion en est toujours récompensé par l’élection du peuple. On n’arrive pas autrement. Il faut passer sur les bas grades de la perturbation et de l’anarchie pour devenir gardien de l’ordre. Le personnel du Gouvernement républicain se recrute par la Révolution.”

Nous voyons donc que Maurras, Sorel, Valois, réagissent, fort légitimement d’ailleurs, à la corruption et à la honteuse démagogie des “républicains”, des “radicaux” et autres “socialistes” ou “anarchistes”. Ils décrivent parfaitement la carrière des politiciens de “gauche”, de ces pires ennemis du peuple tels que Jaurès (le “pacifiste” “socialiste” auteur de “l’armée nouvelle”), Clemenceau (le “radical” qui deviendra le “Père la Victoire”)… ou Aristide Briand !…

Itinéraire d’un populiste : c’est en tant qu’anarchiste que Briand commence sa brillante carrière. En 1892, au côté de Pelloutier, il fait adopter la stratégie grève-généraliste au 5ème Congrès des Syndicats, tuant ainsi l’embryon de Syndicat Rouge auquel travaillaient les amis de Jules Guesde. Cette fameuse et “mythique” grève générale est aujourd’hui encore le dada des anarcho-syndicalistes ! En 1899, haranguant les masses il déclare : “Allez à la bataille avec des piques, des pioches, des pistolets, des fusils : loin de vous désapprouver, je me ferai un devoir, le cas échéant de prendre une place dans vos rangs !” Dix ans plus tard, devenu Président du conseil (1er ministre !), il réprimera dans le sang la grève de Villeneuve-Saint-Georges, et brisera la grève des cheminots en les mobilisant 21 jours… C’est le début d’une grande carrière qui le fera 25 fois ministre et 11 fois président du conseil. Ce “pèlerin de la paix” prendra notamment une part active au gouvernement d’Union sacrée durant toute la 1ère guerre mondiale, sera par la suite un des plus fervents promoteurs de la Société des Nations, et ira jusqu’à déclarer héroïquement la guerre “hors la loi” en 1928 ! Notre casseur de MacDo national fera-t-il aussi bien ?

Que pouvons-nous conclure de tout cela ?

D’abord, que c’est la corruption de la “Démocratie” (dictatoriale, cela va de soi !) et la crise qu’elle entraîne qui génèrent l’antiparlementarisme et qui fait ainsi le lit du Fascisme ! Comment ne pas comprendre que nombre d’individus sombrent dans le dégoût de ces politiciens véreux appuyés sur les syndicats jaunes, sur une aristocratie d’“ouvriers” affranchis du salariat.

Deuxièmement, il ne faut pas s’y tromper : les antiparlementaristes ne dénoncent la démagogie et la corruption des Démocrates que pour y opposer leur propre démagogie, tout aussi néfaste pour le peuple : “Il nous faut un vrai chef !” Leur préoccupation est la même que celle des Démocrates : LA PACIFICATION SOCIALE ! Ils ne se distinguent que par les moyens qu’ils préconisent ! Ecoutons encore Maurras :

“Il n’y a pas qu’un seul mal, le prolétariat. Il y a deux maux : le prolétariat et le capitalisme. De leur confrontation ressort l’idée de leur antidote commun. Quel antidote ? L’incorporation du prolétariat à la société par l’opération des forces politiques et morales autres que le Capital : les forces du Gouvernement héréditaire (le roi), de la Corporation et de la Religion, qui ôteront au Capital son isme despotique, l’empêchant de régner tout seul.”

(Mauras, “Mes idées politiques”)

Nous voyons donc que s’ils ne restent pas, comme Maurras, dans un entre-deux à la Pétain, ils aboutissent à opposer à l’État Démocrate (Roosevelt) appuyé sur des Syndicats jaunes, un État fort (un führer !) appuyé sur un Parti jaune (parti Nazi) et un syndicat corporatiste unique (Front du Travail d’Hitler).

Couverture du livre de Roosevelt : “Sur la bonne voie”,
exposant le programme du “New Deal”, ou “Nouvelle Donne”.
Il est intéressant de noter que le dernier congrès du P.S.,
en septembre 2000, avait pour titre “Nouvelle Donne” ;
et que NEW DEAL est également le nom du nouveau super
“service” de Renault (“une voiture neuve tous les deux ans” !).

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Voilà donc la morale de ce petit périple dans les méandres nauséabonds du populisme :

Ni Démocrates, Ni Fascistes, En Avant !

Et José Bové dans tout ça ?, me direz vous ! Est-il Démocrate ou Fasciste ? Comme nous l’avons vu, il n’est pas facile de s’y retrouver dans la mélasse infâme du populisme d’avant-guerre ! Comment ne pas être troublés, étant donnés les préjugés qu’on nous a inoculés depuis notre petite enfance au sujet de la “Démocratie” et du “Fascisme”, lorsqu’on entend Albert Thomas, secrétaire général du B.I.T. (organe de Pacification social de la S.D.N.) et disciple de Jaurès, faire l’apologie du corporatisme mussolinien ! :

“En 1927, le socialiste Albert Thomas, secrétaire général du Bureau international du Travail (SDN), disait de la Charte du Travail promulguée par Mussolini qu’elle était la législation sociale “de loin la plus avancée de l’époque” (“Histoire de la Collaboration”, de D. Venner).

Ce qui est certain, c’est que Bové est avant tout opportuniste et chauvin ! Il est actuellement avant tout la Grande Figure de l’anti-américanisme et de fait comme tous les grands démagogues passés ou présents, tout le monde le récupère, du F.N. au P.C. ! De même, nous assistons au grand retour de Jaurès, le “pacifiste”, dont toute la gauche se revendique l’héritier : Le P.C. lui a rendu hommage lors de son 30ème congrès, et Fabius (P.S.) déclare : “Je me sens jauréssien… même pour les stock-options”. De même le Front national et l’Huma adorent Viviane Forester (“l’horreur économique”) ! Car c’est le propre des populistes de n’appartenir à personne !

Le populisme n’est ni de gauche, ni de droite,
il est d’avant-guerre !

Cet anti-américanisme ambiant n’a qu’une fonction : préparer “psychologiquement” la masse européenne à la Grande Croisade anti-yankee que nos dirigeants préparent activement ! Face à cela, nous devons recouvrer la mémoire et nous persuader que notre intérêt et notre Salut résident dans le SYNDICAT ROUGE DÉFAITISTE !

En tant qu’Européens, c’est contre notre propre militarisme que nous devons lutter si nous voulons enfin voir la fin de ce régime barbare, qui est seul responsable de ces “guerres mondiales” périodiques, et qui mène l’Humanité à sa perte !

Le Salut de l’Humanité réside dans l’avènement de la République Sociale Universelle, que seule permettra l’union du PARTI PATRIOTIQUE INTERNATIONNALISTE du Sud, et du SYNDICAT ROUGE DEFAITISTE du Nord !

Il n’y a qu’une alternative :

Socialisme ou fin du Monde !

Église Réaliste, novembre 2000

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José Bové et la
Confédération paysanne :

À quoi reconnaît-on un MOUVEMENT ULTRA JAUNE 26 ? (Il n’est pas question ici des militants trompés !)

Extraits choisis du livre de Bové : “Le Monde n’est pas une Marchandise”.

A Star is born !

• CHAUVIN À L’EXTRÊME (restons Français, soyons Gaulois !), il prend ouvertement le parti du Bloc colonialiste et militariste européen, face au Bloc américain rival ! Extraits…

McDo, un symbole

Depuis quand songiez-vous à vous en prendre à McDo ?

J.Bové : Il faut relier McDo et les viandes aux hormones : au congrès de Vesoul de la Confédération paysanne, en avril 1999, nous avions soulevé la question de se préparer à répondre à une rétorsion américaine face au refus européen d’importer de la viande aux hormones.

F. Dufour [autre leader de la Confédération] : La Confédération paysanne approuve sans réserve la fermeté de l’Union européenne face aux États-Unis, comme elle acquiesce au refus européen de se plier à la condamnation de l’Organisation du règlement des différents, l’ORD, ce tribunal où l’OMC est juge et partie, exigeant de l’UE l’ouverture de ses frontières à la viande aux hormones.

 

• Il est COPAIN COMME COCHON avec tous les sbires de l’armée d’occupation de ce Système de Démocratie dictatoriale ! Extrait…

Comment avez-vous préparé cette action ?

J.Bové : Nous voulions conduire au grand jour, avec une large mobilisation, une action non violente, mais symboliquement forte, dans la transparence avec les autorités. Nous avons pris soin d’expliquer à l’avance aux Renseignements généraux que l’objectif du rassemblement était de démonter le McDonald’s. Ils en ont informé leurs supérieurs, la préfète, puis un policier des RG nous a rappelés pour nous dire qu’il allait “demander au directeur de McDo une pancarte ou quelque chose que vous pourriez démolir, ça ferait plus symbolique”. Nous lui avons répondu : “Ça ne va pas, c’est complètement idiot cette histoire ! On va démonter les portes et les fenêtres.” Les services de police et de gendarmerie ont jugé que la manifestation ne nécessitait pas un gros service d’ordre. Nous avons demandé aux RG de veiller à vider le chantier, qu’au moins il n’y ait pas d’ouvriers ou d’outils qui traînent.

 

Bové l’anti-mondialiste (entendez mondialiste européen !) en compagnie de notre ex-Ministre de l’armée et de l’intérieur, le souverainiste Chevènement, au Brésil (Porto Alegre) !…

• DES ROUBLARDS ! Bien entendu, vous ne leur ferez jamais admettre qu’ils sont anti-américain ! Ils prennent même les devants ! Extrait…

 

F. Dufour : Dès le début, nous avons souligné l’importance de ne pas tomber dans l’anti-américanisme.

 

Ben voyons ! On connaît la chanson, vous nous la ressortez à chaque fois que vous nous envoyez nous étriper entre frères, comme en 1870, en 1914 ou en 1939, Français contre Boches, et aujourd’hui Européens contre Yankees !

Écoutons encore Bové ou son acolyte Dufour cités par le NOUVEL OBSERVATEUR (n° de septembre 1999) : “Nous ne nous battons pas contre les Américains mais contre les règles du commerce mondial qu’ils veulent imposer”.

Cela rappelle furieusement ce qu’osait dire Léon Jouhaux, chef de la CGT jaune en août 1914 (à la veille de la guerre), dans un discours prononcé lors des obsèques de Jaurès (ce chien, ce “pacifiste” auteur de “l’armée nouvelle”, l’aurait applaudit s’il avait été plus vaillant !) :

 

“Au nom de ceux qui partent et dont je suis [mon œil !], je déclare que ce n’est pas la haine du peuple allemand qui nous poussera sur les champs de bataille. C’est la haine de l’impérialisme allemand.”

 

Pour les 10 millions d’hommes qui y restèrent (ouvriers et paysans pour la plupart), cela ne fit pas une grande différence ! Il serait temps d’en tirer les leçons…

Église Réaliste, novembre 2000

José Bové à la tête du mouvement anti-mondialiste
(anti-Yankee et pro-Europe).

Cessons de suivre les mauvais bergers !

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Racisme Pluriel

• Jules Ferry :

“Le devoir des peuples civilisés est de mettre dans leur rapport avec les peuples barbares la plus grande longanimité (patience) : celle d’une race supérieure qui ne conquiert pas pour son plaisir.”

“Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures”.

• Léon Blum :

“Nous admettons le droit, et même le devoir, des races supérieures d’attirer à elles, celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture, et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie.”

• De Gaulle :

“Il ne faut pas bougnouliser la France.”

• Thorez (9ème Congrès du P.C.F. – 1937) :

“Dans l’intérêt de ces peuples et de celui de la France, il faut s’assurer contre le fascisme, qui pousse à la rébellion et à la guerre civile dans les colonies”.

• Thorez : 12 Mai 1945,

dans “Alger Républicain”, organe du P.C. Algérien. (Le P.C.F. était membre du Gouvernement le 8 Mai 1945, lors du massacre de Sétif – 45 000 morts algériens, 106 morts européens) :

“Une délégation commune du P.C.F. et du P.C.A. a été reçue (le 10) par le chef de cabinet du Gouverneur général (colonial). Elle s’est entretenue des provocations des AGENTS HITLERIENS du P.P.A. (Parti du Peuple Algérien patriote). Cette coalition CRIMINELLE a réussi à faire couler le sang (!). La délégation a estimé que des moyens de CHATIMENTS RAPIDES ET IMPITOYABLES des provocateurs, appliqués sans délais, contribueraient réellement à ramener le calme”.

Église Réaliste, 2001

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26 Jaune : faisant partie intégrante du système.

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Avertissement :

Nous vous rappelons que nous vivons en pays occupé :

"Les murs ont des oreilles...".